L’arrivée du printemps rime avec retour des beaux jours… mais aussi des allergies ! Le soleil et les températures plus douces permettent aux différentes espèces de végétaux d’éclorent libérant ces fameux grains allergisants : les pollens.

Il est important de noter, que tous les pollens ne sont pas allergisants. Pour être allergisant : le pollen doit être disséminé dans les airs. Se sont donc uniquement les plantes anémophiles tels que les cyprès, les oliviers, les frênes mais aussi les graminées, qui sont responsables des allergies.

Transportés dans l’air, ces grains microscopiques (entre 20 et 30 microns) s’introduisent dans le nez, les yeux et les bronches et déclenchent des réactions allergiques chez les personnes sensibles. Aussi appelée « rhume de foins » cette rhinite allergique touche 1 Français sur 3 d’avril à juin. Le retour de la saison douce va donc rimer avec « atchoum » pour beaucoup d’entre nous.

La rhinite allergique est principalement liée aux pollens. Elle épargne généralement les moins de 3 ans et ne se déclenche vraiment qu’à partir de l’âge de 6 ans. Malheureusement pour les personnes sensibles, la rhinite allergique est saisonnière et revient chaque année avec le  début du printemps.

A partir de 6 ans, tout un chacun est susceptible de développer une rhinite persistante à la suite souvent d’un changement d’environnement comme par exemple un déménagement.

Les causes de développement d’un rhume des foins restent encore inconnues bien qu’il soit évident que le facteur génétique joue un rôle majeur. En effet, une personne dont les deux parents sont allergiques le sera dans 7 cas sur 10.

Bien que souvent liée aux différents pollens, la rhinite allergique peut aussi venir d’une hypersensibilisation à certains allergènes tels que la moisissure ou encore même de certains poils d’animaux. Les personnes ayant un terrain allergique sont souvent encouragées à se traiter préventivement avant l’arrivée du printemps et de ses pollens.

Parfois difficile à identifier, la rhinite allergique peut être différenciée d’un rhume ou d’une autre infection virale si l’ont fait bien attention aux symptômes afin de pouvoir la traiter et la prévenir plus facilement.

Les symptômes de la rhinite allergique

La rhinite allergique peut impacter considérablement le quotidien par des symptômes variés sans gravité mais très handicapants tels que :

  • Éternuement

  • Démangeaison du nez

  • Sensation de nez bouché et écoulements nasal important

  • Respiration difficile, sifflante et toux

  • Sensation d’oppression dans la cage thoracique

  • Irritations du palais, des conduits auditifs et des yeux.

  • Irritabilité

  • Fatigue

  • Maux de tête

  • Insomnies…

Ces symptômes nécessitent une prise en charge précoce et adaptée.

Rhinite allergique ou rhume ?

Qu’elle soit saisonnière ou récurrente, une rhinite allergique se différencie par ses origines et ses symptômes du rhume. On vous aide à faire la distinction.

La rhinite allergique est causée par les allergènes et se déclenche à leur contactLes signes associés sont souvent une sensation de nez qui gratte, yeux irrités et larmoyants. Sa durée peut varier de quelques jours à quelques mois.

Le rhume quant à lui est causé par un virus et se déclenche par une contamination virale. Il se manifeste par des douleurs musculaires ainsi que des maux de tête et sa durée est généralement d’une semaine

Quels sont les bons gestes à adopter au quotidien ?

Pour éviter au maximum ces pollens quelques gestes simples du quotidien peuvent aider à se protéger :

  • Se doucher, se laver cheveux et mains régulièrement et changer de vêtements à l’intérieur du domicile

  • Limiter les promenades en pleine nature

  • Faire régulièrement le ménage afin d’éliminer les particules résistantes

  • Ne pas faire sécher le linge à l’extérieur

  • Pratiquer une activité sportive plutôt en fin de journée (les effets de l’absorption des pollens sont amplifiés lors de périodes d’hyperventilation)

  • Aérer votre intérieur tôt le matin et tard le soir

  • Se brosser les cheveux tous les soirs pour éliminer les particules

D’autres facteurs de la vie quotidienne peuvent aussi amplifier les symptômes des rhinites allergiques tel que le tabac, le parfum, la pollution de l’air, les écarts de température, les courants d’air et le vent.

En parallèle de la mise en pratique de ces gestes, la Phytothérapie est une alternative largement utilisée aux traditionnels histaminiques pour apaiser naturellement et efficacement les symptômes de la rhinite allergique.

Focus sur les plantes pour un printemps serein :

L’Eucalyptus Globulus est une plante idéale en cas d’encombrement des voies respiratoires. Ses propriétés expectorantes et anti-inflammatoires seront très utiles pour dégager les voies respiratoires basses.

Le sel de la Mer Morte utilisé en solution hypertonique, crée un film protecteur dans la muqueuse nasale tout en fluidifiant le mucus et en réduisant les gonflements. Il facilite ainsi l’écoulement pour éliminer les bactéries.

L’Aromathérapie est également une alternative naturelle et efficace, pour améliorer le confort respiratoire, diminuer la fatigue et tonifier l’organisme :

L’Huile essentielle de Thym est utilisée en cas d’affections ORL. Le thym est très utile pour aider à désencombrer les voies respiratoires, c’est aussi un bon tonique en cas de fatigue mentale ou physique.

L’Huile essentielle de Menthe possède des propriétés anti-inflammatoires souvent utilisées en ORL. Elle permet d’aider à déboucher le nez pour un meilleur confort respiratoire.

L’Huile essentielle de Sapin de Sibérie a une action décongestionnante sur les voies respiratoires. Elle aide à fluidifier les mucosités et à apaiser la toux.

L’Huile essentielle de Citron reconnue pour son action sur les affections respiratoires et ses vertus antiseptiques, permettra d’apaiser la gorge et le nez. Son action tonique est idéale pour booster les organismes et lutter contre la fatigue.